Le Manoir Albert Pel

Le Manoir Albert Pel se situe dans une zone pavillonnaire de Bordeaux (33), bien caché des yeux des passants. Il s’agit d’un petit manoir sur 2 étages, flanqué de petites tours crénelées. Son histoire nous est malheureusement inconnue, même si il semble daté du début du XX ème siècle. Sa date d’abandon est également inconnue mais pas récente (au moins avant 2008) ce qui explique son mauvais état à l’intérieur. Les murs s’effritent, le plancher a disparu et l’escalier est détruit ce qui empêche de monter à l’étage. L’extérieur reste très joli et son étrange aspect pique la curiosité du visiteur.

Un spot d’urbex petit mais très sympathique et pour le moment encore préservé de l’urbanisation grandissante dans la CUB (Communauté Urbaine de Bordeaux).

Une des tourelles avec ses créneaux
La pièce principale
La cuisine dévastée

L’Hôtel Jane Reth

L’Hôtel Jane Reth est un ancien relais hôtelier situé le long de l’Estuaire de la Gironde non loin de Pauillac (33). On connaît peu de choses sur cette hôtel. La bâtisse date visiblement du début du XXème siècle et sa structure se rapproche de celle des immeubles que l’on trouve à Pauillac. Il porte le nom du Relais du Manoir. Probablement actif du temps où le port fluvial de Pauillac était plus dynamique, il tombe aujourd’hui en ruines et est en partie squatté. L’intérieur est en très mauvais état, voir dangereux, avec un trou dans le plancher entre la cave et le premier niveau.

Un petit spot d’urbex très sympa du Médoc, à moins d’une heure de Bordeaux et entouré d’autres spots intéressants.

La façade sur laquelle était écrit le nom de l’Hôtel (aujourd’hui illisible)
L’entrée est très sympathique

La Friche ferroviaire Bastide – Niel Bordeaux

La Friche ferroviaire Bastide – Niel se situe sur le territoire de la commune de Bordeaux (33) sur la rive droite de la Garonne. Autrefois zone agricole avec des cultures maraichères, le quartier s’industrialise à partir du XIX ème siècle et bénéficie de la création du Pont de pierre qui est achevé en 1822 et permet de relier les deux rives de la ville. Une grande partie du quartier est occupée par la société des Magasins Généraux de la Gironde qui y installe ses entrepôts en 1868. Mais elle fait rapidement faillite en 1874 et les terrains sont rachetés par l’État qui y installe la Caserne Niel en 1876. Cette base accueille des régiments du train qui expliquent la présence des installations ferroviaires (en plus de l’activité industrielle). Avec le déclin de l’activité ferroviaire des friches apparaissent et la Caserne est abandonnée pour donner aujourd’hui la fameuse friche Niel qui est crée par la mairie de Bordeaux et la CUB (Communauté Urbaine de Bordeaux) en 2009 et ce petit spot d’urbex ferroviaire.

La Friche est aujourd’hui vouée à disparaître et est grignotée par les nouvelles constructions: résidences étudiantes, restaurants, … qui l’entourent. Un spot d’urbex dans Bordeaux à voir avant sa disparition totale.

De longues traverses de métal

La Gare de Pierroton

La Gare de Pierroton se situe sur la Ligne ferroviaire de Bordeaux-Saint-Jean (33) à Irun (64) entre les Gare de Marcheprime et Cestas. Elle est ouverte en 1841 par la Compagnie des chemins de fer de Bordeaux à La Teste (fondée en 1837) qui exploite jusqu’en 1853 la ligne en Bordeaux et La Teste (33) avant sa cession à la Compagnie des chemins de fer du Midi. La ligne est électrifiée en 1927 en 1500 V continu entre la Gare de Talence (33) et son terminus. La Gare voit passer des TER et TGV en direction d’Arcachon mais également en direction d’Irun, permettant ainsi de desservir Mont-de-Marsan (40), Hendaye (64), et Biarritz (64) après la bifurcation de Lamothe située à Facture-Biganos (33). Au moment de l’électrification jusqu’à Irun en 1929 il s’agit du plus long axe électrifié depuis Paris.

Perdue au milieu des plantations de pins, à 5 kilomètres du centre ville de Marcheprime, petite commune de la Gironde qui possède déjà une gare, elle n’est que peu fréquentée (une des moins fréquentée de France), au point que lors du lancement de la ligne TER Bordeaux – Arcachon en juillet 2008 elle n’est déjà plus desservie depuis 2006. Un collectif formé en 2013 par des riverains cherche à obtenir à nouveau des trains entre Bordeaux et Arcachon.

Un petit spot d’urbex ferroviaire non loin de Bordeaux très sympa.

L’ancien système pour communiquer avec les voyageurs
L’ancien bâtiment de la gare reconverti en habitation

La Gare de Croix-d’Hins

La Gare de Croix-d’Hins se situe sur la Ligne ferroviaire de Bordeaux-Saint-Jean (33) à Irun (64). Elle est ouverte le 7 mai 1841 par la Compagnie des chemins de fer de Bordeaux à La Teste (fondée en 1837) qui exploite jusqu’en 1853 la ligne en Bordeaux et La Teste (33) avant sa cession à la Compagnie des chemins de fer du Midi. La ligne est électrifiée en 1927 en 1500 V continu entre la Gare de Talence (33) et son terminus. La Gare voit passer des TER et TGV en direction d’Arcachon mais également en direction d’Irun, permettant ainsi de desservir Mont-de-Marsan (40), Hendaye (64), et Biarritz (64) après la bifurcation de Lamothe située à Facture-Biganos (33).

Perdue au milieu des plantations de pins, à l’écart du centre ville de Marcheprime, petite commune de la Gironde qui possède déjà une gare, elle n’est que peu fréquentée (une des moins fréquentée de France), au point que lors du lancement de la ligne TER Bordeaux – Arcachon en juillet 2008 elle n’est plus desservie. Une demande des habitants lui permet de bénéficier à partir de Septembre 2009 de 2 aller-retours par jour entre Bordeaux et Arcachon, ce qui ne lui empêche pas de fermer au trafic voyageur en Décembre 2012.

La Gare est depuis inoccupée. Elle conserve depuis ses quelques équipements mais attention les trains y passent toujours à pleine vitesse. Un petit spot d’urbex ferroviaire non loin de Bordeaux.

La passerelle qui fait la jonction entre les 2 directions
Téléphone d’alarme et en arrière-plan le poste électrique de rehaussement de tension

La Carrière de Lormont : Poliet et Chausson

Située sur la rive droite de la Garonne se trouve sur une ancienne carrière sur le territoire de la commune de Lormont (33) près de Bordeaux, à côté du Parc de l’Ermitage. La carrière qui exploitait du calcaire était exploitée par le groupe cimentier français Poliet et Chausson (à l’origine du groupe Point.P) qui racheta en 1929 le domaine des Iris pour y installer une cimenterie. L’exploitation du calcaire à flanc de coteau débute en 1932 pour une exploitation atteignant 250 00 tonnes en 1955 pour 269 employés. L’exploitation décline avec l’extension de la carrière qui se rapproche du tissus urbain et ferme en 1982 après sa revente à la Société des Ciments Français.

Une partie a été reconvertie en un parc urbain de l’Ermitage Sainte-Catherine, l’autre reste en friche et constitue un petit spot d’urbex intéressant. Cette friche accueille un grand nombre d’espèces végétales dans un petit oasis de verdure.

Malheureusement, la construction d’un lotissement aux pieds de la carrière menace cette friche qui reste pour le moment accessible.

Le territoire de la commune de Lormont accueille présente également divers carrières creusées dans la masse de calcaire notamment près du Pont d’Aquitaine. Bien qu’étant encore accessibles, nous vous en déconseillons très fortement la visite en raison de leur délabrement.

L’ancienne entrée avec sa rampe pour le chargement des camions
La carrière se situe le long des voies SNCF
La falaise émerge avec quelques structures en béton, vestiges de l’exploitation
Un passage traversant la masse de calcaire

Les Carrières de l’Ouest de Gagny

Située sur la butte-témoin de l’Est-francilien parcourant la Seine-Saint-Denis (93) qui est composée de terrains géologiques datant du Ludien (- 35 MA), cette carrière a permis l’exploitation de l’imposante couche de Gypse qui parcourt la butte-témoin à l’Ouest de Gagny. Elle est exploitée du XIXème siècle jusqu’en 1956 sur 3 niveaux pour une hauteur totale de 27 mètres de Gypse. Suite à la création de la Gare de Gagny en 1849, les exploitations de Gypse se développent à Gagny, notamment avec la liaison ferroviaire directe entre les Carrières de l’Ouest. Les premiers principaux exploitants connus nommés Aubry-Pachot exploiteront les Carrières de l’Ouest de 1864 jusqu’à leur fermeture.

Comme pour la Carrière Saint-Pierre, la friche de 14 hectares entourant les carrières de l’Ouest est une bulle de biodiversité qui devrait être protégée dans le nouveau Plan Local d’Urbanisme (PLU). Le nouveau projet, dont la réalisation est attendue pour 2023, vise à sécuriser les lieux et en ouvrir une partie au public. Un spot d’urbex à visiter avant qu’il disparaisse !

Les profondeurs de la carrière ne sont plus accessibles en raison du comblement des galeries. Mais les entrées des galeries de première masse sont toujours visible au pied de la falaise.

Vue sur la falaise de Marne
Une des entrées
Les renforts en bois des galeries
Une bien jolie friche !

L’Usine des machines oubliées

L’Usine des machines oubliées se situe à Torcy en Seine et Marne (77) le long d’une route, près de la Marne.
Il s’agit de l’un des deux locaux d’une entreprise de distribution qui a été désaffectée à la suite de la perte d’un gros marché. Le site avait déjà été squatté par des gens du voyage quand celui-ci a vu son activité décroître.
Aujourd’hui le site est en réaménagement pour le compte d’une autre entreprise et n’est plus visitable.
Le site est formé d’un bâtiment clos avec des quais de chargement pour camion avec de nombreuses machines de manutention laissées à l’abandon.
L’intérêt du spot réside dans les machines qu’on peut y trouver qui donnent l’impression de se promener dans un garage à ciel ouvert.

On passe les barrières et on entre dans l’usine

Toutes les machines de chargement sont encore là
Les accès pour le chargement des camions
Un des camions immobilisés

Le Château d’eau champignon

Le Château d’eau champignon est un château d’eau à la structure bien particulière:
totalement enterré, seuls les sommets sphériques de ses deux réservoirs dépassent
du sol de la forêt. Étranges champignons de béton, ils sont parés de jolis tags
et le cadre très vert de la forêt de Gif-sur-Yvette (91) rend la visite très agréable.

Un petit spot d’urbex très sympa et très vert.

On arrive devant le bas des réservoirs qui sont couverts de jolis tags
On prend de la hauteur pour observer nos champignons
Les coiffures des réservoirs présentent une jolie courbure pour un rayon d’environ sept mètres
Les accès toujours fermés au poste d’observation et d’entretien

La Maison de retraite de la Marne

La Maison de retraite de la Marne se situe dans le Val de Marne (94) près du fleuve lui ayant donné son nom. Fondée en 1946 comme une maison de retraite indépendante, elle sera fermée en 2010 sur décision du préfet suite à une décision de l’Agence régionale de santé (ARS).
En effet, la maison de retraite avait été déjà visée à plusieurs reprises par des mises en demeure et des inspections qui avaient relevé le manque de personnel, le mauvais état des locaux et des problèmes d’hygiène.
Malheureusement le bâtiment principal a brûlé en 2019, aggravant encore son délabrement.
Les locaux ne présentent pas un grand intérêt mais la bâtisse ancienne reste jolie d’autant qu’elle se situe dans une oasis de verdure.

La maison de retraite est en reconversion actuellement. Ce spot d’urbex n’est donc plus accessible.

On entre en passant par dessus la clôture pour tomber sur la bâtisse principale dont la porte principale est murée
On devine encore les écriteaux située au dessus de la sonnette
La seule entrée possible dans le bâtiment se situe de ce côté
Le côté Ouest est totalement muré

La maison de retraite comporte plusieurs autres bâtiments

Un petit bâtiment envahi par les plantes encadrant l’entrée
Les portes donnant sur le couloir sont toutes closes